CONSISTOIRE DE HATTEN



LE LIEN n° 162 Printemps 2012

 

 

«Voici le troisième jour…»


Luc 24, 21

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Trois jours plus tard…
ou la mise en réponse de Dieu.





Chères Lectrices, Chers lecteurs,

Si le Vendredi-Saint est de l’ordre de la mise en question ;
le Jour de Pâques, lui, est de l’ordre de la mise en réponse.

La Mort est toujours une mise en question. Elle est une limite, un barrage, une impossibilité, une réalité qui telle une loi incompréhensible nous irrite ! Elle nous freine, nous peine et nous fragmente…

Le Vendredi-Saint, la Croix du Christ, pour nous chrétiens, est cette mort qui interroge et dé-range. Cet évènement, qui n’entre dans aucun schéma, me pose question, m’empêche de tourner en rond… Et plus - et pire encore - , m’empêche de danser égoïstement autour de mon nombril ! De quoi se mêlet- elle ? … Et au Christ d’en rajouter :

Pourquoi mon Dieu m’as-tu abandonné ?

La Vie, elle, au contraire, est mise en réponse. Elle est synonyme de printemps, nouveauté ou redémarrage. Le Jour de Pâques, avec la Résurrection, nous fêtons la vie qui reprend le dessus. Avec lui finissent le doute et les questions… sans réponse.

Le Matin de Pâques, la Pierre du questionnement roulée, est source de (re)fleurissement pour nos personnes. Trois jours plus tard le tombeau est vide. Les accusations et interrogations qui étouffent nos âmes et nos esprits disparaissent. L’exclamation et surtout le point d’exclamation reprend son droit de cité !

Avec les femmes, premières témoins du tombeau vide, nous nous exclamons :

Alléluia ! Alléluia ! Il est ressuscité !

Que durant ces semaines de la Passion et de Pâques, Dieu nous fasse passer de la mise en question à la mise en réponse. Bon Passage à toutes et à tous ! Bonne lecture... et Joyeuses Pâques !


Gilbert GREINER

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